De nombreux facteurs contribuent à la survenance du phénomène de violences sexuelles
basées sur le genre. De tels facteurs sont :
– La persistance des pratiques traditionnelles et coutumières néfastes ;
– La persistance des littératures coutumières véhiculant les discriminations et les
violences à l’endroit des femmes et des filles ;
– L’ignorance des lois et des droits humains en général et des droits des femmes en
particulier ;
– L’impunité de certains auteurs de VSBG ;
– L’insuffisance des moyens d’intervention en matière de lutte contre les VBG ;
– La dépendance économique des femmes et des filles ;
– Le faible taux d’alphabétisation des femmes et des filles ;
– L’abus d’alcool et consommation des stupéfiants ;
– La détérioration des mœurs ;
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– Les croyances et pratiques obscures ;
– La faible information de la population sur la problématique des VSBG ;
– Le mauvais usage des Technologies d’Information et de Communication (TIC) ;
– L’indifférence de la communauté face aux VSBG ;
– La faible solidarité communautaire en matière de lutte contre les VSBG ;
– L’abus de pouvoir ;
– Le manque d’informations sur la sexualité positive, etc.
– La faible capacité des acteurs dans la lutte contre les VBG en matière de prévention et
de gestion et de traitement des VSBG (Police, magistrats, agents de santé, leaders
communautaires, etc.) ;
– Le manque ou insuffisance des structures de prise en charge des survivants des
VSBG ;
– La corruption ;
– Manque d’informations suffisantes en matière de VSBG
